Kaspersky ferme son bureau au Royaume-Uni et licencie des dizaines d’employés

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Kaspersky ferme son bureau au Royaume Uni et licencie des dizaines demployés   Innovationsfr
octobre 8, 2024

Kaspersky ferme son bureau au Royaume-Uni et licencie des dizaines d’employés

Le géant russe de la cybersécurité Kaspersky traverse une période difficile. Après avoir commencé à fermer ses opérations américaines et licencié des dizaines de travailleurs il y a trois mois suite aux sanctions du gouvernement américain, la société annonce maintenant qu'elle va également fermer son bureau au Royaume-Uni et licencier la majorité de ses employés locaux.

Francesco Tius, porte-parole de Kaspersky, a déclaré dans un email à TechCrunch que la société allait "commencer à réduire les opérations de son bureau au Royaume-Uni, en réorientant ses activités dans le pays vers le canal des partenaires". Une décision qui permettra à Kaspersky "d'exploiter les opportunités commerciales disponibles sur le marché britannique de manière plus efficace, en renforçant la prospérité globale de l'entreprise", selon le communiqué.

Une vague de fermetures et de licenciements

Le bureau londonien de Kaspersky compte moins de 50 employés, qui seront pour la plupart licenciés suite à cette décision. Les clients et partenaires britanniques continueront cependant d'avoir accès à l'équipe européenne de la société ainsi qu'à son solide réseau de partenaires locaux, à travers lesquels Kaspersky continuera à distribuer ses produits et services de cybersécurité.

Mais cette fermeture n'est que la dernière d'une série de mauvaises nouvelles pour l'entreprise russe, qui est depuis des années accusée d'avoir des liens étroits avec le gouvernement de Moscou - des accusations que Kaspersky a toujours niées. En juin dernier, le gouvernement américain a interdit à la société de vendre ses produits sur le marché américain, ce qui a conduit Kaspersky à licencier ses travailleurs aux États-Unis et à y fermer ses bureaux.

Un retrait forcé et une transition controversée

L'interdiction de vente a forcé Kaspersky à quitter complètement le marché américain et à s'associer avec une nouvelle société antivirus appelée UltraAV, à qui elle a transféré sa base de clients américains. Une transition qui a surpris certains utilisateurs de Kaspersky, puisque l'entreprise a procédé à une désinstallation forcée de son logiciel sur leurs ordinateurs Windows pour le remplacer par celui d'UltraAV.

Kaspersky a défendu cette décision controversée, affirmant avoir suffisamment notifié ses clients, même si elle n'a pas explicitement demandé leur consentement pour changer de logiciel antivirus. Un argument qui n'a pas convaincu tout le monde, certains y voyant une atteinte à la vie privée et au libre choix des consommateurs.

Un avenir incertain pour le géant russe

Avec ces nouvelles fermetures et licenciements au Royaume-Uni, qui font suite aux sanctions américaines, l'avenir de Kaspersky apparaît de plus en plus incertain. Si l'entreprise assure vouloir continuer à servir ses clients via ses partenaires, il est clair que son modèle économique et sa présence internationale sont fortement ébranlés.

Reste à voir si le géant russe de la cybersécurité parviendra à se relever de cette tempête, alors que les soupçons sur ses liens avec le Kremlin ne faiblissent pas et que la géopolitique continue de peser lourdement sur son destin. Une chose est sûre : Kaspersky, qui dominait il y a peu le marché mondial des antivirus, traverse aujourd'hui la pire crise de son histoire.

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